Une
lettre ouverte à Barack Obama :
si vous aimez l’Amérique et
ses enfants, n’allez pas à Rome
Par le révérend Kevin
Annett, M.A., M. Div. – Nominé au Prix Nobel de la Paix en 2013
et 2014
Le 24 mars 2014
Cher Monsieur le
Président,
Comme vous, je suis le
père de deux filles, et donc personne n’a besoin de me convaincre
que vous aimez sans réserve Malia et Sasha, et que vous donneriez
votre vie pour les protéger de toute personne ou de tout pouvoir qui
pourrait leur vouloir du mal. Cet amour pour nos enfants est ancré
en nous parce que le caractère Sacré de chaque enfant est une
condition Divine qui est supérieure à toute loi terrestre, à toute
autorité, comme Jésus lui-même nous l’a rappelé.
Et donc en tant que
parent, je suis profondément troublé par votre décision de vous
rendre au Vatican le 27 mars et dialoguer avec une institution qui
est impliquée non seulement dans la torture systématique et le
trafic d’enfants, mais aussi dans l’assistance et la
dissimulation de ce crime en violation de la souveraineté et des
lois des Etats-Unis d’Amérique.
Etant donné que vous
avez publiquement prêté serment devant Dieu de protéger le peuple
américain et sa Constitution de tous les ennemis étrangers, et de
ne pas protéger ces ennemis ; ce qui échappe à ma
compréhension, c’est que vos négociations avec le Pape François
ne peuvent rien faire d’autre que rendre légitime en aidant et
encourageant un pouvoir qui est défini selon certaines
caractéristiques comme une organisation terroriste selon les lois de
la sécurité intérieure des Etats-Unis.
S’il vous plaît
comprenez que ce n’est pas une question de religion, mais de
justice. Aucune organisation ou représentant qui fait du trafic
d’enfants, ou qui protège ceux qui le font, n’est à l’abri de
poursuites. Et beaucoup de catholiques sont épouvantés par la loi
canonique toujours en vigueur connue sous le nom de Crimen
Sollicitatonas, qui exige du clergé catholique qu’il aide les
violeurs d’enfants de leur église en dissimulant leurs crimes, en
réduisant les petites victimes au silence, et en faisant entrave au
cours de la justice par le silence face à la police. Malgré toutes
ses intentions réformatrices affichées, l’actuel Pape Jorge
Bergoglio n’a pas seulement refusé d’abroger cette loi
scélérate, mais l’a en fait renforcée : un crime avéré
selon la loi internationale et une indication certaine d’un complot
criminel de grande ampleur.
Comme j’ai toute
confiance dans l’efficacité de la CIA, Monsieur le Président, je
suis sûr qu’elle vous a mis au courant des preuves grandissantes
qui relient le Pape François à la disparition et au trafic
d’enfants de prisonniers politiques en Argentine au cours des
« Sales Guerres » dans ce pays. Le Pape a en fait été
appelé à comparaître devant le Tribunal de Droit coutumier de
Bruxelles pour répondre de ces chefs d’accusation, juste quelques
jours après la date de votre rencontre.
Je ne prétendrais pas
arbitrer ni juger de l’énorme charge qui vous incombe dans cette
fonction, ni des pressions et influences auxquelles vous êtes
soumis, ni avec lesquelles vous êtes aux prises. Un de vos
compatriotes de l’Illinois, Abraham Lincoln, remarquait que ce
n’est que par la prière et les conseils du ciel que son enveloppe
mortelle a été capable de supporter le poids écrasant que
représentait la mort de tant d’Américains pendant la Guerre de
Sécession. Mais Monsieur le Président, beaucoup de jeunes
Américains meurent toujours, sauf qu’ils n’ont pas d’armes
pour se défendre contre les terroristes parrainés par les
ecclésiastiques qui les violent et ruinent leurs vies durant, et
les réduisent à un esclavage intérieur qui n’est pas moins
odieux que les chaînes relativement légales et institutionnelles
qui emprisonnaient votre propre peuple.
Abraham Lincoln a jadis
été interrogé par un groupe de prêtres Baptistes sur sa croyance
en Dieu. Il leur a répondu : « Pour moi, messieurs et
gentlemen, ma religion est de me sentir bien quand je fais le bien ;
et de me sentir mal quand je fais le mal. »
Monsieur le Président,
je vous demande de penser à vos enfants, et à tous les enfants, et
de vous demander si vous vous sentez bien avec ce que le Vatican a
fait et continue à faire avec sa politique consistant à faciliter
les viols d’envergure sur des enfants en Amérique et dans le monde
entier ; par le rôle direct qu’il a joué dans la mort d’un
nombre inconnu d’enfants dans les orphelinats Catholiques, des
écoles, et des ateliers de confection ; et par son mépris affiché
des lois criminelles de protection de l’enfance que vous avez juré
de faire respecter et de défendre comme vous le feriez pour vos
propres enfants.
En 1846, Henry Thoreau,
qui a contribué à sauver l’âme de l’Amérique, a écrit ces
mots immortels depuis la prison du Massachussetts où il était
incarcéré pour avoir refusé de financer une guerre injuste :
« La connaissance de ce qui est juste ne peut plus être
séparée de l’action qui en résulte qu’un homme vivant ne peut
retenir sa propre respiration. »
Monsieur le Président,
vous savez ce qui est juste et ce qui est mauvais ; aucune
église ni aucun pape ne peut vous l’enseigner. Et il est mauvais
pour l’Amérique de financer une organisation criminelle comme le
Vatican, et parallèlement, être dans l’illégalité par rapport
à la Loi Internationale notamment par les Ordonnances de Nuremberg
qui rendent tous les dirigeants responsables de leurs actes selon la
loi.
En tant que Président,
Monsieur, vous n’avez pas le pouvoir de contraindre vos
compatriotes américains à aider ni encourager des régimes
criminels qui mutilent et détruisent des enfants innocents.
Pourtant par le biais d’un ‘concordat financier’ entre
l’Amérique et le Vatican, cela permet l’utilisation de l’argent
des contribuables justement à cet effet. Et vos actions notamment de
rendre une visite cordiale au dirigeant exécutif de ce régime
ouvertement criminel dans la Cité du Vatican vont se réduire à ce
que vous savez être simplement une imposture et un mensonge, et
enverront au monde un message que le viol et le trafic d’enfants
institutionnalisés sont acceptables aux yeux de l’Amérique.
Nous sommes en temps de
guerre, une fois de plus. Des bruits de bottes menaçantes se font
entendre en Ukraine, et peut-être est-il politiquement opportun pour
vous de rencontrer le Pape François maintenant et d’avoir un autre
allié dans cette dernière des guerres froides avec la Russie. Mais
cela ne profite à personne de rallier le monde entier en se
prostituant avec son âme éternelle, Monsieur le Président, le
feriez-vous pour une alliance politique de circonstance ?
Barack, la vie
innombrable d’enfants à naître est entre vos mains en ce moment
même. Ne négociez pas avec ceux qui vont les détruire. N’allez
pas à Rome. Envoyez un message qui va retentir comme une Deuxième
Proclamation d’Indépendance aux oreilles de tous les enfants
terrorisés et de leurs familles, et qui proclamera au Vatican que
l’époque du meurtre d’innocents parrainé par l’église est
définitivement révolue.
En conclusion, Monsieur
le Président, permettez-moi de vous offrir mes prières, à vous, à
votre épouse et vos filles, ainsi que ce souvenir d’une décision
moins cruciale mais tout aussi ardue que j’ai dû prendre à propos
de qui et pour quoi j’allais servir en tant qu’homme de moralité.
Peut-être cela vous aidera-t-il ?
En 1994, en tant que
prêtre en fonction dans l’Eglise Unifiée du Canada, on m’a
demandé de participer à la dissimulation de la torture, du
viol et du massacre de milliers d’enfants indigènes dans les
« écoles » dirigées par mon employeur, aussi bien que
par les Catholiques et les Anglicans. J’ai refusé, et par
conséquent j’ai perdu ma famille, mon travail et mes moyens de
subsistance. Mais grâce à mon action et sa terrible douleur
personnelle, nous avons tous remporté une victoire morale qui a
sauvé les vies de beaucoup d’enfants depuis, car la vérité sur
ce génocide canadien a permis à une nouvelle génération de se
remettre d’un autre crime contre l’humanité parrainé par le
Vatican.
Faire ce qui est juste
concernant le Vatican peut vous en coûter beaucoup, Monsieur le
Président, mais cela garantirait la vie, la liberté et le bonheur
de milliers d’innocents qui chanteraient pour toujours vos
louanges et celles de l’Amérique qui s’est engagée du bon côté
de l’humanité. Qui chercherait une la meilleure occasion de
remporter une telle victoire du droit, simplement en faisant ce qu’il
sait être juste ?
Ayez foi en Dieu,
Monsieur le Président, et ne croyez pas en vos collègues dirigeants
ou à leurs mensonges. Que les bénédictions du Christ soient sur
nous tous à présent, et sur nos enfants, qui vous regardent.
Kevin Annett
-
See
the evidence of Genocide in Canada and other crimes at
www.hiddennolonger.com
and
at the website of The International Tribunal into Crimes of Church
and State at www.itccs.org,
and
at www.iclcj.com,
the site for the Common Law court network.
An International, multi-lingual ITCCS site can be found at:
An International, multi-lingual ITCCS site can be found at:
The
complete Common Law Court proceedings of Genocide in Canada are found
at:
Service de traduction
Français : Patrick rev. Isabelle